Saint-Gilles est une commune du Gard en région Occitanie. Entre Camargue et Costières, cette cité gardoise bénéficie d’une situation privilégiée et unique. À moins de 30 minutes de la Méditerranée, du Lubéron ou des Alpilles, entre Cévennes et Provence, Saint-Gilles constitue un carrefour stratégique du sud de la France, trait d’union entre « Nîmes, la languedocienne » et « Arles, la provençale », ou encore Montpellier, Avignon et Marseille. Elle compte 13.326 habitants et évolue au sein de la communauté d’agglomération Nîmes Métropole (39 communes, 256.423 habitants).
Elle est accessible par les autoroutes A7, A9, A54, par les gares TGV de Nîmes et d’Arles ainsi que par l’aéroport Nîmes Alès Camargue Cévennes. La commune est traversée par le Canal du Rhône à Sète, le Petit Rhône et le Rhône. Elle est dotée d’un port de plaisance fluvial qui constitue un levier économique important.
La cité gardoise bénéficie de l’ensoleillement méditerranéen et cultive les traditions taurines camarguaises (bandido, abrivado, encierro, ferrades...). Sa partie basse, la Camargue gardoise, est constituée de rizières, de prairies, d’élevages de taureaux de Camargue et de cultures céréalières. Les coteaux, au nord, accueillent les vignobles des Costières et des espaces arboricoles. La commune bénéficie d’un bon niveau d’équipement qui en font une ville agréable à vivre avec toutes les commodités.
Un peu d’histoire…
Saint-Gilles est une cité d’art roman, haut lieu de pèlerinage, sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle et de Saint Pierre de Rome. À la fin du VIIe siècle, l’ermite Gilles fonda un monastère bénédictin et une église abbatiale portant le vocable de « Saint Pierre » (classée au patrimoine de l’Unesco). Au IXe siècle, elle entra dans l’histoire grâce aux miracles réalisés par son fondateur. Les pèlerins affluèrent et le bourg prit un essor qui fit de lui une capitale de la France Méditerranéenne à partir du XIIe siècle, qui vit la construction de l’abbatiale dont il reste encore les vestiges. La prospérité de la ville est portée par la présence de quatre ports favorisant les échanges commerciaux avec l’Europe et la protection des Comtes de Toulouse furent également des éléments très importants du développement et du rayonnement de la cité. Au XIIIe siècle, Saint-Gilles fut impliquée dans l’affaire cathare et fût également troublée par les guerres de religion. Epuisée et ruinée par ces guerres, puis par la Révolution, la cité s’engloutit peu à peu. La commune accueillie le château d’Espeyran, un domaine de 13 hectares en pleine Camargue. Il abrite une réserve archéologique et une grande demeure meublée, remaniée au XIXe siècle, reflétant le mode de vie d’une famille de riches bourgeois à la campagne à l’époque.